L'agriculture industrielle, un modèle de conflits

Toute personne ne vivant pas au contact du monde agricole nous considère certainement comme des éternels râleurs, des casse-pieds qui bloquent trop souvent les routes ou encore des pollueurs. Et je dois dire que j'ai plutôt tendance à partager ce point de vue. 

Un modèle illusoire…

Mon plus gros reproche étant que je n'ai jamais entendu, de la part des représentants agricoles, la moindre recherche du malaise qui gangrène ces acteurs. L'unique revendication étant qu'il faut plus de moyens ! 

Ainsi, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, le modèle agricole est lui entré en conflit systémique avec tout élément extérieur compromettant l'industrialisation de ces pratiques. Le paroxysme étant atteint lorsque l'on entre en conflit avec soi-même et que l'on pense que le suicide est la solution ! 

C'est pourquoi il me semble important de relayer quelques articles argumentés, factuels sur les limites de l'agriculture industrielle. Encore une fois je ne dis pas que c'était mieux avant et ne prône pas un retour en arrière. Les anciennes générations, qui ont connu le monde paysan traditionnel d'avant-guerre, confirment bien que c'était dur, éprouvant mais qu'ils en gardent un fort esprit fraternel, d'entraide et de joie collective. 

… qui ne peut plus fuir ses responsabilités.

Vous le comprenez donc, mes articles auront des thématiques aussi variées que l'environnement, le social, la santé, l'alimentation. Les luttes agricoles ne peuvent s'arrêter sans changement de modèle ! Agir contre nature ne peut apporter que déceptions, frustrations qui s'expriment, pour beaucoup, par de la colère.

Je me permets une petite digression philosophique à ce stade, qu'est ce que la Nature ? Difficile d'y répondre tant la nature est vaste, complexe et inexplicable dans son entité. Fukuoka nous dirait que la Nature est incommunicable. Alors comment savoir que nous agissons contre nature ! La question la plus abordée en philosophie est la quête du sens de la vie. Nombreux sont les penseurs à aborder cette question existentielle sous différents aspects pour une conclusion commune: le sens de la vie, c'est la vie ! C'est donc à partir de ce postulat que se base ma conviction : l'agriculture industrielle agit contre nature, ou plutôt contre la vie. C'est pourquoi elle ne peut être qu'un modèle de conflits en entrant en lutte contre la vie même.

L'expression du malaise agricole